Plus de dix ans après sa mort, Alain Bashung s'est imposé comme une figure incontestée de la chanson française. Pourtant, enchaînant les collaborations avec différents paroliers (Boris Bergman, Serge Gainsbourg, Jean Fauque, Gérard Manset ou Gaëtan Roussel, entre autres), l'artiste a mis du temps à creuser son sillon et à affirmer sa voix si singulière, entre variété, rock, country et new wave, alliance presque contre nature de l'efficacité commerciale et de l'expérimentation surréaliste. De Roman-Photo (1977) à Bleu Pétrole (2009), en passant par les succès de « Gaby oh Gaby » (1980), « Vertige de l'amour » (1981), « S. O. S Amor » (1984), « Madame Rêve » (1991) ou « La Nuit je mens » (1998), Christophe Conte nous emmène à l'endroit même de la création, en studio où un Bashung intranquille réfléchit, cherche, confrontant les versions, alternant les moments de doute et les instants de grâce, et atteignant au sublime. Chaque chapitre raconte la parution d'un album, révèle les témoignages des plus proches collaborateurs et restitue, grâce à la timeline, le contexte et les événements qui ont nourri l'écriture de l'album suivant. Au-delà de tous les secrets de fabrication, le livre propose des photos et des documents inédits.
Après le succès du volume 1 paru voilà cinq ans, Christophe Conte revient avec L'Anti Discothèque idéale #2 pour nous proposer à nouveau des disques sublimes qui ont échappé aux sempiternelles estampilles de « classique », « incontournable », « monument » etc. Sa mission, fouiller dans des discographies oubliées pour en remonter des choses à sauver, d'un éclat plus secret ; extraire des bijoux inconnus d'artistes qui ne le sont pas moins ; ou encore, aller fouiner dans le grenier d'artistes dont on pensait tout connaître pour dénicher l'enfant du placard, le disque maudit, escamoté, et lui offrir une seconde chance de briller. Ce n'est pas ici le livre d'un collectionneur compulsif mais celui d'un explorateur qui arpente dans tous les sens les nombreux territoires rarement explorés de la vaste histoire musicale des décennies passées. Un chercheur de pépites sonores qui nous balade dans des coins reculés des Etats-Unis jusqu'aux faubourgs de Londres, de Brisbane en Australie, la campagne de Grenoble ; et à l'intérieur de cerveaux souvent en ébullition, voire en implosion. What went wrong? Nothing and everything. Christophe Conte commence son livre en citant Nick Hornby. Les cent disques qu'il nous présente ici ont tous manqué quelque chose. Quoi au juste ? La question reste entière tant on est saisi par les splendeurs de ces musiques jusqu'alors délaissées que la plume de l'auteur nous donne l'envie de découvrir et d'écouter.
Fruit d'une collaboration étroite de dix ans entre Christophe Conte et Étienne Daho, cette seule véritable biographie autorisée aborde toutes les facettes d'un des artistes français les plus innovants et influents des trente dernières années. Nourri du témoignage de ses principaux collaborateurs mais aussi de sa famille et de ses amis, ce livre porte un regard à la fois subjectif et panoramique sur un parcours qui démarre pendant la guerre d'Algérie et se poursuit à Rennes avant d'embrasser un succès jamais démenti. Mais au-delà de Daho, figure tutélaire de plusieurs générations d'artistes, c'est plus largement toute l'histoire de la musique en France qui apparaît en filigrane dans ce récit, de l'après-punk jusqu'à aujourd'hui.
Une rencontre inédite entre le grand spécialiste de la pop française et le fameux dessinateur de BD (Grand prix d'Angoulême 1999) : cet exceptionnel album, entièrement illustré de plus d'une centaine de dessins, rassemble des textes, pour certains parus dans Les Inrockuptibles, pour d'autres totalement inédits - portraits de musiciens, chroniques des concerts, papiers thématiques, interviews..., et dresse un panorama parfaitement subjectif de la création musicale française, de Daho à Gainsbourg, en passant par Jeanne Cherhal à Taxi Girl.
Avec aussi une discographie idéale élaborée par les deux auteurs.
Texte d'humeur satirique et incisif, le billet dur pointe les failles et les faiblesses des personnalités les plus en vue du moment. Court et dérangeant, cet article est souvent un rappel à l'ordre que se permet d'écrire sans concession ce " rebelle de la presse " qui, en quelque sorte, règle " ses comptes " avec la célébrité.
Plus de 80 portraits - soit l'exhaustivité - seront publiés dans cet ouvrage au format nomade, à emporter partout pour mieux en picorer la lecture !
Apparu en septembre 2010 dans les pages des Inrockuptibles, le « Billet Dur » de Christophe Conte est très vite devenu la rubrique phare de l'hebdomadaire et l'une des plus partagées de son site Internet. D'abord perdue au milieu du journal, elle figure désormais en ouverture de celui-ci, agrémentée d'un dessin de presse signé Coco, qui travaille également àCharlie Hebdo. Ce sont ces Billets durs grands formats et illustrés qui se trouvent désormais réunis dans ce deuxième recueil, après un premier volume publié en octobre 2012. Plus réfléchis et argumentés sur le fond mais toujours aussi virulents et drôles dans la forme, ces Billets constituent de véritables éditoriaux alternatifs, sans le sérieux pontifiant de l'édito classique mais avec au moins autant d'opinions tranchées et de matière à enflammer la polémique. D'ailleurs, chaque semaine ou presque, le Billet Dur attire les foudres en même temps qu'il fait gondoler les foules, ne laissant jamais personne indifférent. Sa recette : un style abrasif et enlevé qui mixe langage familier et tournures littéraires, des traits d'esprits subtils et des jeux de mots chocs, un tutoiement systématique quel que soit le prestige ou la fonction du destinataire, une formule d'impolitesse finale (« je t'embrasse pas... ») qui fait mouche et des cibles toujours bien choisies parmi les vedettes de la culture, de la politique, des médias ou du sport comme Alain Finkielkraut, Jérôme Cahuzac, Frigide Barjot, Cyril Hanouna, Eric Naulleau, Manuel Valls, Marine Le Pen, Jean-François Copé... Accompagnant une actualité riche (le nouveau gouvernement, la polémique autour du Mariage homo, l'ascension de nouvelles stars de la musique ou de la télé), cette saison de Billets parfois très durs mais jamais gratuits a tenu toutes ses promesses.
Le contenu de ce livre est l'antithèse de tous les livres de rock proposant les 100 ou plus incontournables et sans piternel Albums a avoir dans sa discothèque ... En régle général c'est toujours les mêmes ...
Christophe Conte propose : L'anti discothéque ideale : Les 100 chefs d'oeuvre auxquels vous aurez échappé !
Quelques titres histoire de vous mettre le son a l'oreille :
- The Adverts : Crossing the red sea.
- The Aerovons : Resurrection.
- Appaloosa : Appaloosa.
- Fiona Apple : When the prawn...
- The Associates : Sulk.
- Kevin Ayers : Joy of a toy.
- Franco Battiato : Foetus.
- Colin Blunstone : One year.
- T.S. Bonniwell : Close.
- Brainticket : Celestial dream.
Quand on connaît les Inrockuptibles, les choix musicaux de Christophe Conte et sa plume, on se laisse porter à découvrir des albums sublimissimes et anticonformistes.
Sa sélection oscille entre les années 75 et les années 80. On passe d'un folk délicat et féminin à des albums plus rock, électro rocks plus actuels mais d'une qualité toujours exceptionnelle.
Ce tirage étant limité, il n'y en aura pas pour tout le monde.
«Un mystère, une énigme, c'est le genre de mots qui revenaient souvent dans les conversations avec ses amis, ses collaborateurs et musiciens d'hier ou d'aujourd'hui, chacun éprouvant ce sentiment d'en posséder une ou plusieurs clés mais rarement tout le trousseau. À l'origine de cette biographie, il y avait ainsi cette envie d'aller à rebours des clichés simplificateurs, sans chercher pourtant à tout prix le contre-courant. Tel était donc le délicat jeu d'équilibre qui se présentait à moi. J'avais acquis toutefois la conviction, avant même d'écrire la première ligne de ce livre, que la tâche m'en serait grandement facilitée par Daho lui-même...» Fruit d'une collaboration étroite de deux ans entre l'auteur et Étienne Daho, cette première véritable biographie aborde toutes les facettes, privées et publiques, d'un des artistes français les plus innovants et influents des vingt-cinq dernières années. Nourri du témoignage de ses principaux collaborateurs mais aussi de sa famille et de ses amis d'enfance, cette «histoire» porte un regard à la fois subjectif et panoramique sur un parcours qui démarre pendant la guerre d'Algérie et se poursuit à Rennes avant d'embrasser un succès jamais démenti. Mais au-delà de Daho, figure tutélaire de plusieurs générations d'artistes, c'est plus largement toute l'histoire de la musique en France qui apparaît en filigrane dans ce récit, de l'après-punk jusqu'à aujourd'hui.
Maud Berthomier raconte l'histoire des Clash année par année tout en mettant l'accent sur l'expérience à la fois musicale et culturelle que cette histoire représente aux yeux des plus grands fans du groupe. Un livre tout en souvenirs et témoignages, et des plus rares - ponctué à l'issue de chaque chapitre par des chroniques du journaliste Christophe Conte, des albums The Clash à Combat Rock.
L'expérience Clash, cette histoire vécue - qui est peut-être la vôtre - est celle de musiciens aussi différents que Joe Talblot et Robert Del Naja des groupes Idles et Massive Attack ; celle de critiques de rock anglais, américains ou français sous l'ombre tutélaire de Lester Bangs comme Jim DeRogatis, John Ingham et Serge Kaganski. Ou encore celle d'hommes de l'image issus de la photographie, avec Richard Schroeder, ou du cinéma, avec F.J. Ossang. Maud Berthomier a interrogé chacun d'eux et dans les sept entretiens au long cours qu'elle a orchestrés, tous racontent en quoi les Clash ont changé leur existence et les ont inspirés.
Avec les Clash, la musique devient une façon d'être au monde. Elle questionne l'art, le sexe et la politique, elle est un facteur de révélations, voire d'émancipation et de révolte. Alors, si vous êtes fan du groupe ou juste curieux de l'époque, jetez-vous dans ces pages et vous y (re)trouverez ce que les Clash étaient et restent encore aujourd'hui : les fers de lance d'une immense joie de vivre, d'un élan d'empathie et de générosité sans bornes, et d'un profond gage de franchise et d'exigence musicale. Et que puisse ainsi, avec vous, continuer le combat rock !
Disparu en 1998, Nino Ferrer demeure l'un des chanteurs français les plus populaires mais aussi l'un des plus mal connus. Auteur d'une dizaine de tubes impérissables (Mirza, Les Cornichons, Le Téléfon, Le Sud...), il fut l'un de ces créateurs singuliers qui remettent en permanence leur vocabulaire musical en question. Au c½ur de la vague yé-yé, il était une sorte de trublion génial, se rêvant chanteur soul à la manière de ses héros Otis Redding ou James Brown ; une admiration qu'il résumera par un touchant Je veux être noir qui exprime à merveille son propos des années 60. À la fois amateur d'absurde et grand mélancolique, il passera d'un registre à l'autre, tout en évitant les compromissions et les pièges de la mode, et deviendra, dans les années 70, son propre producteur afin de protéger sa carrière des fluctuations saisonnières.
Cette biographie dresse un portrait fidèle du personnage, à travers les grandes étapes de son ½uvre et de sa vie. Elle met en relief son apport conséquent à l'histoire de la chanson en France, mais également ses facettes moins connues et plus intimes : son travail de peintre, sa passion pour l'ethnologie, la littérature ou encore l'écologie.
Nourri du témoignage de sa famille, de ses proches et de nombreux musiciens et professionnels de la musique, étayé par ses archives personnelles mises à disposition des auteurs par sa veuve, Kinou Ferrari, et ses deux fils, Pierre et Arthur, ce livre raconte cette trajectoire qui commence dans les années 30 à Gênes, en Italie, se poursuit en Nouvelle-Calédonie et à Paris, dans un « endroit qui ressemble à la Louisiane », et s'achève tragiquement dans le Lot, par un suicide que l'on s'explique un peu mieux en refermant le livre.
La procédure civile (le droit judiciaire privé) permet au titulaire d'une prérogative juridique d'en assurer la réalisation par voie contentieuse ou gracieuse.
Prolongement procédural de l'ensemble des disciplines du droit privé (droit civil, droit commercial, droit du travail, etc.), elle remplit donc un rôle essentiel : garantir, tout à la fois, la paix sociale et la valeur des droits. Dans un premier temps, les étudiants trouveront exposées les différentes juridictions non répressives de l'ordre judiciaire (organisation, compétence) dans un second temps, ce Mémento décrit le déroulement du procès au long de ses diverses étapes.
Depuis la dernière édition de cet ouvrage, de nombreuses adaptations ou réformes sont intervenues par l'effet spécialement de la loi du 23 juillet 2008 modernisant les institutions et de la loi organique du 10 décembre 2009 introduisant la question prioritaire de constitutionnalité, qui ouvre la possibilité d'un contrôle a posteriori de la constitutionnalité des lois, des divers décrets de 2009 qui ont poursuivi la réorganisation du contentieux sur les préconisations du rapport Guinchard du décret du 9 décembre 2009 relatif à la procédure d'appel avec représentation obligatoire, de la loi organique du 22 juillet 2010 relative à l'application de l'article 65 de la Constitution, qui permet à tout justiciable de saisir le Conseil supérieur de la magistrature, lorsqu'il estime que le comportement d'un magistrat, dans l'exercice de ses fonctions, est susceptible de recevoir une qualification disciplinaire.
Sont également signalées les décisions jurisprudentielles marquantes, y compris les plus récentes.
Le 6 mai 2007, les Français ont élu leur nouveau président de la République et ont hérité en prime d'un inépuisable sujet de conversation. Nicolas Sarkozy, candidat à la magistrature suprême depuis l'âge de 14 ans, a monopolisé de sa présence tous les débats, des plus graves aux plus futiles, transformant son quinquennat en grande kermesse des vanités, en vaudeville, en vitrine « Bling Bling » et en tout à l'ego.
Avec ce texte inédit, entre livre-document et pure satire, Christophe Conte, chroni-queur aux Inrockuptibles, retrace pas à pas la présidence Sarkozy, du sacre au Fou-quet's jusqu'à la grande manipulation anxiogène qui conduira, peut-être, à la réé-lection pour cinq années supplémentaires de celui qui tient le premier rôle de ce livre, en contrepoint aux images de Luis Granena, qui publie régulièrement ses illus-trations dans Libération. Un parfait équilibre entre le texte de Christophe Conte et les images de Luis Granena, en somme.
Un ouvrage qui, sans être à proprement parler un livre militant, est à lire de toute urgence pour éviter qu'un volume 2 ne paraisse en 2017 !