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En 1922, le peintre Léon Bonnat donnait au Louvre un merveilleux album réunissant près de quarante dessins laissés par l'un des très grands noms de la Renaissance florentine : Bartolomeo della Porta. Né en 1473, formé dans le milieu des plus brillants ateliers de la ville, mais fasciné par la prédication de Savonarole, le sombre prieur des Dominicains de San Marco, il voulut revêtir l'habit des frères Prêcheurs. Alors que s'ouvrait le nouveau siècle, on vit, sous son pinceau, refleurir l'école de Fra Angelico.
Les feuilles du recueil, presque toutes tracées à la plume et à l'encre brune, couvrent, en compagnie d'une unique et tardive sanguine, l'arc intégral de la carrière de Fra Bartolomeo. On y rencontre, notamment, de fort belles études d'arbres solitaires dans des paysages de hautes roches.
Fra Bartolomeo mourut en 1517. Ses ouvrages, qui transposent l'héritage mystique de l'Angelico dans le langage de la modernité, sont l'une des sources de ce que l'on appellera un jour la Maniera. -
The places of the impressionists
Giorgio Villani
- Officina
- La Grande Officina
- 28 Août 2024
- 9788833672755
Plus que d'autres peintres, les impressionnistes veulent se débarrasser de la poussière de l'atelier et envahissent les rues bruyantes de Paris, remplissent les cafés, vivent dans des mansardes et d'humbles petites maisons sur la colline de Montmartre, qui ressemble encore à l'époque à la campagne, avec ses pentes couvertes de vignes et de jardins potagers. Ils ne se limitent pas non plus à la ville, plantant leur chevalet dans les clairières de la forêt de Fontainebleau, sur la côte normande, dans les villages rustiques de la vallée de l'Oise, à Bougival et Argenteuil sur les bords de la Seine. Comme leurs amis naturalistes Zola et Maupassant, ils aiment se mêler aux habitants pour vivre directement les lieux, peignant partout, même sur un bateau, comme celui où Monet avait son atelier flottant. Ce livre dresse une topographie de l'impressionnisme, illustrée par des peintures de ses artistes et une riche sélection de photographies historiques, revenant sur les lieux et les atmosphères d'un mouvement artistique hors du commun.
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Devenu indispensable au comptoir, cet ouvrage de poche vous accompagnera au quotidien et vous aidera à conseiller vos patients en un seul coup d'oeil. Classées par ordre alphabétique, les pathologies sont présentées sous forme de fiches conseils, avec systématiquement :
- l'essentiel à savoir sur la pathologie ;
- les questions à poser ;
- les traitements à proposer ;
- les conseils à donner.
Destiné à l'ensemble de l'équipe officinale, ce recueil synthétique et pratique vous permettra de fournir à vos patients des informations précises sur les principaux thèmes abordés au comptoir.
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Interactions médicamenteuses : Mécanismes et analyses de cas
Dominique Le Gueut
- Pro Officina
- 17 Août 2017
- 9782375190173
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Mieux communiquer à l'officine : Savoirs, outils, pédagogie et méthodes efficaces
Thierry Wable
- Pro Officina
- 11 Juillet 2024
- 9782375190883
Communiquer, encore et toujours ! Mais surtout mieux communiquer ! Ce concept est au coeur de toutes les pratiques professionnelles... Mais comment être efficace, à chaque instant, au comptoir de l'officine ?
Que vous soyez pharmacien, préparateur ou étudiant, vous devez trouver les mots les plus justes pour susciter la parole d'un patient, l'écouter et le comprendre afin de lui apporter la meilleure réponse possible mais également découvrir ce qui se cache derrière un silence, un mot, une hésitation...
Grâce à cet ouvrage, vous comprendrez les règles de fonctionnement et les subtilités de la communication. Vous trouverez destechniques et stratégies éprouvées qui vous permettront d'avoir une argumentation efficace au sein même de l'équipe officinale et quelles que soient les circonstances : lors de la dispensation, pour une demande spontanée, face à un patient autoritaire, angoissé, agressif...
À cet effet, des vidéos ont été intégrées afin d'illustrer concrètement certaines situations évoquées et de les décrypter pour donner ainsi plus de sens aux conseils.
Avec une attention particulière portée sur l'enseignement de la communication et sa pédagogie, ce livre offre une exploration complète de cet art essentiel dans le domaine pharmaceutique. -
Au fil des années, le Livre du thé, publié en anglais en 1906 par l'érudit japonais Okakura Kakuzo¯ (1862-1913), est devenu l'un des emblèmes les plus reconnus de la rencontre entre l'Orient et l'Occident. Traduit et commenté à plusieurs reprises, on le retrouve jusque dans la publicité de marques de thé.
En dépit de son titre, le Livre ne doit pas être considéré comme un manuel consacré au thé. Il s'agit plutôt d'un essai ou, mieux encore, d'un hymne à la culture, à l'esthétique, à l'esprit du thé en tant que symbole, image paradigmatique de l'âme asiatique. Son auteur, chercheur passionné, a voué son existence au renouvellement et à la diffusion des caractères idéaux de l'Orient, dans un temps où le Japon semblait vouloir les renier au profit des valeurs occidentales.
Cette nouvelle édition contient un riche appareil de notes destiné à éclaircir les contenus non explicités par l'auteur et que les différentes éditions internationales n'ont que partiellement affrontés, ainsi qu'une notice retraçant la vie d'Okakura parallèlement à sa mission interculturelle, sous le signe du développement de la spiritualité universelle au travers de l'esthétique et de la pratique du thé comme mode de vie.
Okakura vit une époque de grands idéaux et de transformations individuelles et sociales radicales, où l'hébétement devant la puissance de l'Occident coexiste avec le désir d'imitation. Sa propre vie est un chef-d'oeuvre de dévouement aux valeurs de la tradition asiatique et japonaise, et d'habilité à les répandre au sein de la civilisation qui les menace en premier lieu.
Avec le recul, la formation d'Okakura apparaît comme un parcours conçu pas à pas dans un but précis, qui sera celui de toute sa vie. Ainsi le Livre du thé tient lieu de fil rouge reliant une existence exemplaire à son destin intérieur, et constitue pour chacun d'entre nous un exemple archétypique actuel et pérenne.
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Le récit monumental du Palazzo Vecchio, icône du pouvoir civil florentin du Moyen Âge à nos jours, est accompagné de merveilleuses décorations grotesques, qui animent les murs et les plafonds des salles, défiant tout principe de réalité : figures hybrides et monstrueuses, gracieuses allégories, créatures métamorphiques, esprits nonchalants entrelacés de volutes et de décorations ou élégamment rythmés par des partitions, des candélabres ou des festons.
Des ornements vivants et extravagants, générés par la créativité des artistes - parmi lesquels Ridolfo del Ghirlandaio et Marco Marchetti da Faenza se distinguent - et également nourris par des symbologies cultivées, qui nous ouvrent encore aujourd'hui à un monde imaginatif et inconstant où tout peut arriver.
Le livre nous conduit, du bout du pinceau, à la découverte de ces peintures fascinantes, nous permettant d'en apprécier la qualité et la richesse et offrant de nouvelles perspectives sur un témoignage exemplaire de la culture figurative du XVIe siècle.
Les grotesques sont un type de décoration murale, en stuc ou en fresque, souvent avec ajout d'or, qui s'est développé à la fin du XVe siècle et tout au long du XVIe siècle lorsque les voûtes de la Domus Aurea, explorées comme des grottes (d'où le nom), ont été redécouvertes par des artistes de la Renaissance qui se sont inspirés de ces décorations. -
Phytothérapie et homéopathie : conseils et associations possibles
Danielle Roux-sitruk, Albert-Claude Quemoun
- Pro Officina
- 24 Août 2023
- 9782375190784
Associer phyto-aromathérapie et homéopathie peut surprendre, mais de nombreux praticiens formés aux deux disciplines les conseillent et rencontrent une grande adhésion de leurs patients qui apprécient leur approche globale. En effet, par leur complémentarité, ces deux disciplines peuvent traiter un grand nombre de pathologies avec peu d'effets indésirables.
Classées par thème, retrouvez les pathologies présentées sous forme de fiches indiquant :
- les règles hygiéno-diététiques ;
- les conseils phytothérapiques ;
- les conseils homéopathiques ;
- les associations possibles, à partir de cas pratiques.
Des conseils rapides au comptoir complètent cet ouvrage ainsi qu'un index des plantes.
L'originalité de l'ouvrage repose sur l'association des deux disciplines dans chaque fiche. L'équipe officinale trouvera tous les conseils appropriés pour apporter aux patients des solutions efficaces. -
Le conseil dermocosmétique à l'officine
Laurence Ledreney-grosjean
- Pro Officina
- 8 Mars 2018
- 9782375190265
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Masques mascarades mascarons ; de l'antique aux romantiques
Collectif
- Officina
- 2 Juin 2014
- 9788897737377
En Occident, depuis la haute Antiquité, il existe des hommes masqués. Le masque cache le visage au profit de son double et cette occultation porte une révélation. Il donne forme au mystère. Il est un simulacre qui va à l'essentiel.
Il appartient au registre du sacré comme à celui du profane, à la vérité comme à la vanité, à la réalité comme à la fiction. Il épouvante et séduit, imite et trompe. On dira ici - avec les oeuvres du Louvre enrichies par des prêts à d'autres grands fonds (notamment, de la Bibliothèque nationale de France et du musée Carnavalet) - son rôle religieux dans le théâtre grec, sa force expressive, ludique et quelque peu diabolique dans la fête, le bal ou la comédie italienne, son empreinte funèbre au lit de mort et sa force pérenne et protectrice au tombeau. On dira aussi sa duplicité dans le monde de l'allégorie, sans négliger sa représentation inscrite dans l'ornement, le mascaron, qui ne semble rien d'autre qu'un avatar de la tête de la Gorgone coupée par Persée et placée sur les armes d'Athéna pour y conserver son pouvoir sidérant.
Ainsi, l'exposition s'attachera à évoquer la fonction paradoxale du masque, emblème de l'illusion, celle qui consiste à « dérober et produire un double ».
Le théâtre, la mort, le masque de la Gorgone, le mascaron répondent aux différentes significations que l'on a tenté de prêter au masque : le visage de la sorcière destiné à faire peur, celui de l'acteur masqué, celui du masque lui-même dans le théâtre grec, celui qui permet de se cacher ou de se mêler à la fête, ou simplement de « faire un masque » en barbouillant de noir son ennemi.
Chacune de ces sections, mêlant les photographies, les masques antiques, les pièces de la Renaissance et celles de l'âge baroque, les dessins, les estampes et les peintures, propose des désignations fragmentaires des liens qui unissent entre eux ces objets dispersés et les images qui en ont été conservées.
La place que le masque occupe dans le théâtre, le ballet de cour et la mascarade constitue la première partie de cette présentation. Elle s'ouvre avec l'évocation de Dionysos, le dieu-masque, celle des acteurs et de leurs masques dans la Grèce ancienne, et se poursuit avec des feuilles rares de la Renaissance française, des projets de costumes du xviie siècle, une suite d'estampes de Callot, les Balli di Sfessania. Le théâtre de la comédie italienne est évoqué avec la peinture de Gillot, Les Deux Carrosses, et deux dessins du même artiste. Le passage du masque au portrait et du portrait au mascaron se laisse percevoir à travers la double représentation du visage marqué par la mort. À une sélection de masques funéraires présentés en vitrine, font face plusieurs interprétations de la Gorgone, qui peut donner la mort à ceux qui soutiennent sa vue, et devient ensuite l'arme magique d'Athéna. Vue « en course agenouillée », ou fixée au bouclier de la déesse, elle se présente comme un visage immobilisé, pétrifié, qui peut être compris comme une amorce de la stylisation du mascaron.
Ce motif, celui du masque de la Gorgone, est retenu pour son pouvoir magique. Sous une forme dérivée, on le voit accompagner la transformation imperceptible du visage humain pour le plier vers l'arabesque, le décor végétal, les formes hybrides, créant ainsi une « bizarrerie », qui va s'insérer dans l'architecture et le décor, trouver sa place, parfois ironique, parfois burlesque, souvent macabre dans les planches d'ornement que nous ont laissées les maîtres du xvie siècle et ceux des siècles qui ont suivi.
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Lila De Nobili ; chats de Paris et d'ailleurs
Claudie Gastine, Francesca Simone
- Officina
- 18 Octobre 2018
- 9788833670072
Dès la fin du xixe siècle, lorsque Steinlen crée la célèbre affiche de la Tournée du Chat noir, les chats de Paris seront à l'honneur chez les peintres, les écrivains et les artistes en général. Parmi ceux-ci, Lila De Nobili (1916-2002), peintre, scénographe et costumière, occupe une place importante. En 1945 elle s'installe à Paris, sur la Rive gauche, qu'elle ne quittera plus. Elle peint et dessine des décors pour de nombreux théâtres, notamment la Scala de Milan, l'Opéra de Paris et le Covent Garden. À la demande des directeurs et des metteurs en scène les plus réputés, elle crée des costumes de scènes pour des célébrités telles que Maria Callas, Édith Piaf, Audrey Hepburn et Ingrid Bergman.
Après mai 68 elle décide de se consacrer exclusivement à la peinture, collaborant à différentes décorations murales avec l'architecte Renzo Mongiardino, et elle adopte son premier chat, qui partagera son appartement rue de Verneuil. La famille féline s'agrandit rapidement et Lila ne se lasse pas de la croquer, réalisant esquisses, dessins, ébauches et aquarelles.
Dans les dernières années de sa vie, Lila fait cadeau à une amie, elle aussi amoureuse des chats, de la plupart de ces oeuvres tout en profondeur et en délicatesse ;
Aujourd'hui cette extraordinaire collection est devenue un livre.
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Ordonnances : - analyses de pathologies courantes a l'officine
Peron-Vieux/Zhao
- Pro Officina
- 13 Mai 2021
- 9782375190609
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Paysages hollandais de Barend Hendrik Thier
Olivia Savatier Sjöholm
- Officina
- Carnets Et Albums Dessins Du Musee Du Louvre
- 12 Avril 2023
- 9788833672328
Paysagiste hollandais de la fin du XVIIIe siècle, Barend Hendrik Thier est aujourd'hui largement tombé dans l'oubli. Une récente découverte, l'attribution de douze carnets d'esquisses encore intacts, le remet singulièrement en lumière, en faisant de lui - et de très loin - l'artiste hollandais dont nous conservons le plus grand nombre de carnets pour les XVIIe et XVIIIe siècles ! Elle dévoile un pan entièrement nouveau de son travail, une approche de la nature plus intime et plus spontanée que dans ses dessins finis destinés au marché. Cet album de la collection Rothschild offre sans doute le plus beau témoignage de son art de paysagiste, qui se distingue par l'acuité de son regard et par sa capacité à saisir et à magnifier les variations de la lumière sur la campagne hollandaise.
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Martha Bibescu, queen of the Belle Époque : A previously unknown portrait of Domenico Rupolo
Elena Lago
- Officina
- 12 Juillet 2024
- 9788833672694
Martha Bibescu (Bucarest, 1886 - Paris, 1973) a été l´une des protagonistes les plus importantes et les plus représentatives du monde extraordinaire de la Belle Époque, dont Paris, qui est devenue sa ville d´adoption, était la capitale. Liée aux personnalités politiques et intellectuelles les plus importantes de l´époque, des rois de Roumanie au roi Alphonse XIII d´Espagne, de Charles de Gaulle à Winston Churchill et Marcel Proust, Martha a mêlé sa vie à celle du sculpteur et architecte Domenico Rupolo (Caneva, 1861-1945), à l´origine de la modernisation radicale, pendant près de vingt-cinq ans, du palais Bibescu à Mogosoaia. Pour couronner la profonde association qui le lie à Martha, Rupolo exécute en 1933 le portrait en marbre d´elle, jusqu´à présent inédit, sur lequel se concentre ce volume. Ce visage émergeant énigmatiquement du marbre, paradigme de l´art et de la culture de toute une époque, est un ajout remarquable et inattendu au portrait de l´une des femmes les plus populaires du XXe siècle.
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L'album des "disegni di Antonio Pollaiuolo"
Laura Angelucci, Dominique Cordellier
- Officina
- Carnets Et Albums Du Musee Du Louvre
- 1 Mars 2016
- 9788897737865
En 1922, un portraitiste de belle réputation et immense collectionneur, Léon Bonnat, légua au Louvre un recueil de vingt-trois dessins intitulé Disegni di A. Pollaivolo (?) 1429 + 1498. Cet album, qui avait antérieurement appartenu à de très bons connaisseurs de l'Italie de la Renaissance, apparaît aujourd'hui encore comme l'une des plus belles sommes d'études d'après le modèle vivant qu'un artiste orentin ait accomplies dans son atelier au e siècle. Malgré l'intitulé de l'album (manifestement moderne mais sans doute issu de quelque tradition), la critique moderne s'est interrogée sur son auteur. Elle a préféré, à celui du célèbre sculpteur orentin, le nom de son concitoyen Maso Finiguerra, qui, orfèvre et nielleur, est passé à la postérité pour avoir inventé l'art de la gravure. L'étude expose, d'une part, le pro l des deux artistes et la relation de l'ensemble des dessins aux di érentes pratiques d'atelier, et, d'autre part, une reconstruction de l'histoire du recueil qui permet d'imaginer comment il a été constitué à partir de carnets originaux démembrés. Une description page à page propose en outre une analyse précise de chaque feuillet, du point de vue tant de l'image que des matériaux et de la technique graphique.
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Énigmatique et majestueuse, l'antique civilisation de Méroé est un exemple unique de multiculturalisme accompli. Héritier culturel de l'Égypte pharaonique, sous l'influence des réseaux d'échanges de la Méditerranée orientale, l'empire a rayonné, de 270 av. J.-C. à 320 apr. J.-C. environ, entre la 1re et la 6e cataracte du Nil, sur les terres du Soudan actuel. Panthéon religieux, systèmes politique et culturel, réalisations urbaines, écriture, artisanat témoignent de la richesse de cette civilisation.
Les historiens de l'Antiquité connaissaient déjà le « pays de Kouch », terre des pharaons noirs de la 25e dynastie égyptienne. Plus tard, les explorateurs du xixe siècle et les archéologues du début du xxe siècle ont été éblouis par cette civilisation oubliée dont on peut citer, entre autres richesses, la fameuse nécropole de pyramides.
Depuis les années 1960, les fouilles archéologiques et les recherches scientifiques ont considérablement enrichi notre connaissance de la civilisation de Méroé.
Il manquait l'ouvrage de référence que voici, abondamment illustré de vues de monuments et de paysages de Méroé, ainsi que d'objets conservés au musée de Khartoum et dans les plus grands musées européens.
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Gilles Marie Oppenord
Peter Fuhring, Jean-gérard Castex
- Officina
- Carnets Et Albums Dessins Du Musee Du Louvre
- 15 Juin 2018
- 9788899765798
Acquis par le musée du Louvre en 1972, le carnet de dessins de l'architecte Gilles-Marie Oppenord (1672-1742) n'a été que très ponctuellement étudié et fait l'objet pour la première fois d'une publication en fac-similé dans son intégralité. Sa fragilité - la reliure ancienne ne permet pas une consultation aisée -, son intérêt historique - il constitue un témoignage unique sur les premiers pas d'un artiste lors de son séjour romain - et la variété des dessins qu'il renferme font de ce carnet l'un des plus séduisants du département des arts graphiques du musée du Louvre.
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Cet ouvrage nous entraîne dans l'histoire du palais Médicis Riccardi, l'un des édifices les plus importants de la ville de Florence, et de ses richesses artistiques. Au fil des pages nous prendrons connaissance des événements qui ont conduit à la naissance du bâtiment - par la volonté de Cosme de Médicis et sur un projet de l'architecte Michelozzo - et de son évolution dans le temps, de l'âge d'or de la Renaissance au passage à la famille Riccardi au XVIIe siècle, jusqu'à son achat par l'administration provinciale florentine et à sa destination actuelle.
Le texte propose ainsi un voyage fascinant à la rencontre des lieux, des personnages et des époques, nous offrant des clefs pour comprendre l'histoire d'un palais qui touche à la légende et pour apprécier les célèbres chefs-d'oeuvre qu'il abrite, tels la somptueuse chapelle des Mages, ornée de fresques dues au pinceau magistral de Benozzo Gozzoli (milieu du XVe siècle), et la galerie des Glaces voulue par les marquis Riccardi, dont la voûte a été décorée par le peintre napolitain Luca Giordano (fin du XVIIe siècle).
Le livre, enrichi de nombreuses illustrations, accompagne le lecteur pas à pas dans sa découverte des merveilles du palais, des façades extérieures à l'harmonieuse cour intérieure, en passant par le jardin et le parcours archéologique en sous-sol, pour ensuite gravir l'escalier monumental qui mène à l'étage, où se trouvent la chapelle des Mages et la galerie des Glaces, mais aussi le salon de Charles VIII et plusieurs autres pièces dont la magnifique salle des Bas-reliefs.
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Interactions medicamenteuses : - mecanismes et analyses de cas, 3e edition
Le Gueut Dominique
- Pro Officina
- 17 Juin 2021
- 9782375190616
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Corps ou visages ? fonctions, perceptions et actualité du portrait
Daniela Gallo, Laurance Baurain-Rebillard
- Officina
- 28 Août 2023
- 9788833672250
Qu'est-ce qu'un portrait ? Depuis quand existe-t-il dans la dimension qui nous est la plus familière, c'est-à-dire en tant qu'image reproduisant les traits d'un individu et notamment le visage ? Où ces portraits ont-ils été conservés, peints, sculptés, dessinés ou gravés ? Étaient-ils facilement accessibles ? En tant qu'objet politique et social, comment le portrait contribue- t-il à une meilleure connaissance des sociétés européennes à différents moments de leur histoire ? Comment son usage évolue- t-il dans les grands centres de la chrétienté, dans les banlieues, dans les tribunaux, ou même dans les territoires lointains, où le problème racial a toujours été un élément important ? Le portrait, l'un des genres fondamentaux de l'art occidental, est abordé ici par des historiens et des historiens de l'art de différents pays, à partir de réalités chronologiques et géographiques différentes, mais sans prétendre à l'exhaustivité. Parmi les historiens, certains ont choisi de se concentrer sur le genre du portrait écrit. Un photographe contemporain, Patrick Tosani, a accepté d'enrichir le débat en présentant certaines de ses oeuvres.
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C'est au cours de son voyage à Rome et à Naples en 1917 avec Jean Cocteau et Igor Stravinsky que Picasso a l'occasion de rencontrer pour la première fois la sculpture romaine antique dans son cadre naturel, ainsi que la Renaissance et les peintures murales pompéiennes. Une visite à la Galerie Borghèse lui permet d'étudier les oeuvres du Bernin, qu'il retrouve à la basilique Saint-Pierre ; au Vatican il découvre également le Michel-Ange de la chapelle Sixtine. À Florence il regarde les tableaux de Raphaël, et reconnaît en Caravage le maître de la mise en scène.
La première exposition à Rome consacrée à la sculpture de Picasso est conçue comme un voyage à travers les siècles, en suivant le fil chronologique et thématique de l'interprétation plastique des formes et des sujets : histoires et mythes, corps et figures, objets et fragments. L'on y découvrira des chefs-d'oeuvre du grand maître espagnol, des photos d'atelier inédites et des vidéos illustrant le contexte où sont nées les sculptures.
Le catalogue présente un ensemble de réflexions nouvelles, développées à partir des associations visuelles et conceptuelles qu'engendre le dialogue exploré par l'exposition, examinant et illustrant une quantité importante d'oeuvres, dont certaines n'ont jamais été montrées au public.
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Conseiller les oligoéléments à l'officine
Eric Blouin, Robert Viala
- Pro Officina
- 30 Juin 2022
- 9782375190722