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Récit
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A partir d'un carnet de voyage remonté à la surface et de photographies prises sur place durant l'été 2009, Serge Delaive nous invite à le suivre lors de son troisième séjour dans ce pays que l'on nomme par défaut Corée du Sud, à la fois tellement accessible et ouvert, mais aussi "secret le mieux gardé d'Asie", comme le proclame la sagesse populaire. Lors des deux précédents séjours, l'auteur avait parcouru le pays avec sa compagne, native de Séoul, membre de cette diaspora d'enfants adoptés au cours des années 1960 et 1970, répandue dans tout l'Occident.
Cette fois, le couple emmène fils et fille à la découverte de la moitié de leur sang ainsi qu'à la rencontre de leur grand-mère naturelle retrouvée cinq ans plus tôt. Ancré dans l'impossibilité et la disponibilité constitutives du voyage, ce livre nous transporte touche par touche dans les traces de l'auteur et de sa famille, enfermés dans leur différence, réceptifs aux différences, parallèles à la Corée du Sud.
Une marche à pas de loup vers ce pays qui se refuse avec une affabilité tout orientale et dont l'attrait complexe mérite largement d'être abordé.
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L'Amérique que Henry James redécouvre en 1904 après vingt ans d'absence - cette " vaste et brutale démocratie du commerce ", où explose le XXe siècle - le choque et le fascine en même temps, et il l'étudie avec l'oeil pénétrant d'un critique social, d'un esthète et d'un moraliste. Se sentant libre de soumettre l'ensemble de la " scène américaine " à la complète digestion de son système intérieur, par une plongée délibérée dans les impressions immédiates, dans les souvenirs et dans les méditations, il révèle de façon saisissante beaucoup de ce qui fait encore le tissu d'une société vers laquelle le monde entier reste tourné, " dansant, très sciemment, sur la croûte mince d'un volcan ". Cet étonnant livre de voyage est, comme la terre natale de son auteur, une grande machine interrogative, ayant cette allure de " conquête avancée " qui ne cesse de captiver lecteurs et commentateurs de toute l'oeuvre du grand romancier.
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étrangers (1979-1980). Des années plus tard, ayant obtenu une mission du ministère des Affaires étrangères pour étudier les grands peintres lettrés, il traverse la Chine du nord au sud, en visitant les sites montagneux célèbres qui, des Song aux Ming, ont inspiré Jing Hao, Li Cheng, Guo Xi, Ma Yuan, Xia Gui, Li Tang ainsi que l'immense cohorte des peintres dits lettrés dont on commence à découvrir les chefs-d'?uvre en Occident. Au terme de diverses incursions à travers le pays, il rejoint Guilin, capitale du Guangxi, dont François Cheng lui avait vanté les beautés. Après une brève croisière sur le Lijiang, il rejoint l'agglomération de Yangshuo, but ultime du voyage. Dans ce village ont séjourné jadis plusieurs grands peintres dont Mi Fu et Shitao. C'est là que commence véritablement l'aventure chinoise de Claude Margat. À la fois récit de voyage, méditation philosophique sur l'approche du réel dans la tradition occidentale et orientale, réflexion sur la peinture, sur le mouvement, sur le temps, Poussière du Guangxi mêle notes factuelles et anecdotes à une interrogation fondamentale sur l'être dont les manières de vivre et la pratique de l'art découlent. Claude Margat, parce qu'il est peintre et écrivain, nous livre par cette rencontre avec une autre culture de précieux enseignements sur la nôtre.
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Les portraits de villes si parcourues nous intéressent moins par ce qu'ils décrivent, de venise à ravenne, que par ce qu'ils nous révèlent d'un long amour pour l'italie - cinquante ans -, le pays oú il y a un décor pour chaque émotion, oú les états d'âme conversent avec des fresques, des champs et des places.
[. ] james, l'américain, dès son premier séjour, en 1869, n'a cessé de revenir en italie, suivant et précédant des générations de flâneurs. il apportait avec lui ses hantises et, de voyage en voyage, délirait sa propre histoire, son lot de secrets et d'obsessions. [. ] il cherche des alignements, des perspectives, des rencontres entre les paysages et leurs représentations. l'italie, réinventée par son caprice, devient une terre de miracles et de sortilèges.
Tout a l'air de vouloir y paraître pour la première fois et, même s'il s'agit, parfois, de parler de quelques retours, ils semblent surgir de l'éternité. james, en italie, sur champ d'éboulis, a pu construire, durablement, le plus fascinant des tombeaux, voué à la mémoire des sentiments.
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"En 1875, à trente-deux ans, henry james, qui a commencé à s'imposer aux états-unis, séjourne à paris.
Pour amortir ses frais et parce qu'il a l'ambition d'être un observateur de la vie parisienne, il obtient de devenir le correspondant du new york tribune dans la capitale. de décembre 1875 à juillet 1876, il va ainsi, en vingt lettres destinées au public américain, faire part de ses impressions. c'est toute la matière des " esquisses parisiennes ". rien ne va manquer au tableau de chasse de ce "voyeur" scrupuleux, malicieux, sensible et caustique.
Si elle n'est pas primordiale dans ses curiosités, la politique n'est pas absente : james assiste ainsi à l'accouchement de la république après qu'une victoire de la gauche eut contraint mac mahon à suivre une politique à l'opposé de ses choix profonds. on décrie la "gueuse" dans les milieux aristocratiques et chez les nostalgiques de l'empereur, " un homme qui savait tendre une ville charmante ", mais, aux yeux de notre observateur, pas de doute la république, toute vacillante qu'elle soit, est là pour durer, car elle est un "état de choses confortable, permanent et raisonnable" Pierre Kyria, Le Monde.
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Il était une fois une start-up
Alain Amariglio
- La Difference
- Politique
- 22 Septembre 2016
- 9782729122768
Quatre amis, à l'issue de leurs études dans une grande école parisienne, décident de créer une start-up informatique, nommée, la boîte. Sans argent, métier ni expérience, les voilà entraînés à trouver des locaux, des clients, des employés, des ordinateurs et à s'inventer un projet. Pris au jeu, la boîte grossit, les contrats deviennent plus importants, les clients plus exigeants, les employés plus nombreux, l'argent plus nécessaire que jamais. Il faut en trouver encore et toujours plus, quitte à modifier son projet et ses plans. Où en chercher ? En échange de quoi ? Confrontés à des investisseurs français, des financiers hollandais, un milliardaire américain, la Bourse, le Trésor Public, les quatre amis courent désormais au rythme qu'impose leur start-up. Devenue un acteur connu du monde trépidant des technologies numériques, elle navigue dans le grand tourbillon de l'économie, maelström global, frénétique et corrosif et apparaît sur les radars des analystes et des multinationales. Et puis un jour, à la faveur d'une ultime transaction, elle disparaît corps et biens.
Entre conte initiatique et récit de vie, cette histoire vraie entraîne le lecteur dans la folie absurde du monde de l'économie où les règles du jeu échappent même à ceux qui croient en tirer les ficelles.
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Quand ils entreprirent ce voyage, Samuel Johnson, célébrité nationale, était âgé de soixante-quatre ans ; James Boswell de trente-trois. L'un, lourd vieillard goutteux, affligé de mélancolie cyclothymique, d'indolence constitutionnelle, et maniaque de surcroît, n'avait aucun goût pour l'imprévu. L'autre se présentait comme un gaillard infatigable, hâbleur, curieux de tout et jouisseur. Il avait visité la Hollande, l'Allemagne, la France, la Suisse, l'Italie et la Corse, fréquenté les princes allemands, Rousseau, Voltaire et Paoli.
Les voyageurs furent soumis aux aléas de moyens de transport hasardeux : chaises de poste, charrettes, barques, chevaux, poneys et, parfois, quand leur bateau ne pouvait accoster, épaules de Highlanders rustauds et dévoués ! Ils connurent, en parcourant les Highlands et en visitant plusieurs îles - Skye, Raasay, Mull, Coll, Ulva, Inchkenneth, et Icolmkill - des aventures cocasses et beaucoup des « incommodités » prévues et annoncées par Boswell.
Ils durent accepter la vermine des auberges, les soupes immangeables, les cabotages dans la tempête, les longues chevauchées sur les landes désolées et brumeuses, les pluies obstinées, les vents cinglants. Ils se réjouirent parfois de festins rustiques chez les lairds, seigneurs des îles, de réceptions chaleureuses au foyer de modestes paysans, d'échanges lyriques avec des bardes nationalistes et entendirent souvent, un peu trop souvent au goût de Samuel Johnson, sonner les cornemuses.
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Y a-t-il une échappée possible ? Telle est la question que l'auteur de ce premier roman semble vouloir nous poser. Éric veut « tout larguer » et prendre le large. Ne jamais revenir. Ne plus dépendre de la technologie : ni portable, ni GPS, ni Internet. Il invite le narrateur à l'accompagner sur le Marie Belle, un beau voilier qu'il prépare pour la grande traversée à Port Tudy, sur l'île de Groix. Temps de latence avant la décision finale. Le narrateur, qui réside à Berlin, doit quitter femme, travail et amis avant de rejoindre Éric. La décision s'impose bien vite : dans le monde, tout se dégrade et se décompose rapidement. L'essence devient rare, les rationnements apparaissent, les émeutes se multiplient. Vient enfin le jour du départ et la grande aventure en mer.