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Poésie
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De l'extase aux abîmes du péché, Baudelaire explore les dédales de la conscience. Il nous fait partager le drame qui se joue en lui et qui n'est autre que celui de la tragédie humaine.
Recueil condamné par la censure, cette oeuvre est l'archétype d'une nouvelle esthétique où beauté et sublime se côtoient.
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Le désordre somptueux d'une passion exotique, éclat d'un météore, selon mallarmé ; un ange en exil aux yeux d'un bleu pâle inquiétant, pour verlaine.
Un " éveil génial ", et c'est le bateau ivre, une " puberté perverse et superbe ", puis un jeune homme brièvement " ravagé par la littérature ", le maître d'une " expression intense " aux sujets inouïs - tout cela dans un mince volume, dû au poète touché, puis déserté, par le génie, " aventure unique dans l'histoire de l'art ".
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Clefs concours.
S'adressant à tous les candidats aux concours, en particulier Agrégation et CAPES, Clefs concours offre une synthèse par sujet. Conçu comme un repère par rapport aux monographies et aux cours et comme un outil de révision, chaque ouvrage est articulé autour de fiches thématiques permettant de faire le point sur les acquis de la recherche. Synthèse des travaux les plus récents, Clefs concours permet de s'orienter dans la bibliographie et de mettre en perspective l'évolution des savoirs.
Clefs concours Lettres. Tous les titres sont organisés autour d'une structure commune des repères : un rappel du contexte historique et littéraire ; les grandes "thématiques", indispensables à la compréhension des enjeux de l'oeuvre ; le "travail du texte" consacré aux questions de langue, de stylistique et de grammaire ; des outils méthodologiques : chronologie, glossaire, bibliographie ; un système de circulation entre les fiches et les références bibliographiques.
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Son excellence : le Comte d'Abranhos
José maria eça de Queirós
- La Difference
- Minos
- 10 Mars 2011
- 9782729119287
Son Excellence (Le comte d'Abranhos) fut publié après la mort d'Eça de Queiroz. Ecrit en 1871 et 1880, il fait partie, avec Le Crime du Padre Amaro, Le Cousin Bazilio, La Capitale, Alves & Cie et Les Maia, d'une suite visant à décrire la société portugaise telle qu'elle existait depuis 1830. C'est sans doute une des satires les plus violentes jamais écrites sur les moeurs politiques, d'où, peut être, sa non-publication du vivant de l'auteur... Conçu comme un hommage rendu à Son Excellence le comte d'Abranhos par son secrétaire particulier, c'est en réalité l'étalage des bassesses, forfaits et infamies commis par ladite Excellence pour accaparer le pouvoir et le garder. D'une irrésistible drôlerie, d'une méchanceté à peine exagérée, ce livre sulfureux n'a rien perdu de son actualité. Parallèlement paraît, dans la collection " Minos ", Le Mystère de la route de Sintra.
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En 1943, François-René Daillie rencontre Maurice Betz, l'un des grands traducteurs de Rilke, et entreprend lui-même ses premières traductions du poète. C'est en 1948 qu'il s'engage dans la traduction des Elégies...
Voici donc le résultat de cinquante années de travail et de perfectionnements. Les dix Élégies n'ont jamais, à notre avis, atteint cette force poétique en version française. C'est à une lecture réellement nouvelle de ce chef-d'oeuvre que nous convie ce livre.
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Publié du vivant de Fernando Pessoa, sous le nom de Álvaro de Campos - l'un de ses hétéronymes, ingénieur et poète futuriste - Ode maritime est l'un des plus célèbres et plus beaux poèmes de l'auteur. La Différence a déjà publié ce texte dans le tome III des " oeuvres complètes " (épuisé). Pour la présente édition, bilingue, la traduction a été revue et corrigée par Claude Régy et Parcídio Gonçalves, à l'occasion de sa création sur scène par Claude Régy en juin 2009.
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Juvénal (60-140) se plut à opposer la dépravation de son temps aux moeurs plus chastes et droites des Romains de la République. Après s'être voué d'abord à la rhétorique, cet ami de Martial commença en effet à composer des satires vers l'âge de quarante ans, lorsque la chute de Domitien, puis le règne de Trajan et surtout d'Hadrien lui permirent d'exprimer le fond de son coeur en dénonçant surtout les abus dont il était témoin dans un art partagé entre le réalisme et l'outrance, l'emphase déclamatoire et la concision du proverbe. Juvénal fut poète politique, doublé d' un véritable philosophe et d'un moraliste d'inspiration stoïcienne.
Son oeuvre est un peu plus importante que celle de Perse : seize satires, dont les premières attaquent des travers précis et dont les dernières développent des thèmes moraux plus généraux. Ainsi la troisième satire évoque les embarras de la Ville, la sixième les femmes, la huitième les nobles ou la dixième les voeux...
Cette nouvelle traduction permet d'apprécier la souplesse de la composition des Satires en même temps que leur véhémence, tout en parachevant le travail entamé par Olivier Sers avec La Fureur de voir (Belles Lettres, 1999) et sa nouvelle traduction, très remarquée, dans la même collection, du Satiricon de Pétrone (2001).
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Écrits en 1922 à Muzot, dans le Valais, en « quelques jours de saisissement immédiat » et conjointement aux dernières Élégies de Duino, auxquelles ils sont jumelés, les Sonnets à Orphée, sont une oeuvre magistrale et cristalline de Rilke. Après des décennies de traductions diverses, ils n'ont pas perdu un iota, ou un électron, de leur magnétisme, de leur puissance dionysiaque. Rilke affirme « le chant est existence » et son chant perpétue, en effet, une vibration lyrique de l'existence et de la pensée.
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"Sous un toit de chaume habite l'homme sauvage". Il s'agit de Han Shan, Mont froid en français, un sauvage mais aussi un sage de la voie de tous les jours.
Tout porte à croire que Han Shan vécut au VIIe siècle de notre ère, vers le début de la dynastie des Tang, mais la plupart des renseignements "historiques", quoique non datés, sur sa vie se trouvent dans ses poèmes. Fou de liberté, Han a entamé un travail intérieur dans la solitude sans se laisser tenter par les ornières des religions ou des philosophies établies. Le poème s'écrit de lui-même comme "la voie se trace en marchant" (Tchouang Tseu). L'écriture est alors comme le sang de la vie, comme une naissance en sursis qui, par la renaissance de chaque état d'être, s'engendrera elle-même par elle-même. S'amusant de son époque, Montfroid se moque de tout y compris de lui-même. Il a voulu se dégager jusqu'au bout du monde ou, pour reprendre son expression bouddhiste, de "la poussière rouge."
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Rabindranath Thakur dit Tagore (1861-1941). Né à Calcutta dans une famille de lettrés opposés au système des castes, Tagore devient célèbre à seize ans en rédigeant une oeuvre qu'il fait passer pour celle d'un poète indien du XVIIe siècle. Il écrit aussi la première nouvelle en langue bengalie. Après des études de droit en Angleterre, il revient au Bengale en 1880. Infatigable voyageur, engagé en faveur de l'indépendance de l'Inde et d'un changement de la condition des femmes, il reçoit en 1913 le prix Nobel de Littérature qui assoit durablement son oeuvre parmi les plus importantes de la littérature mondiale. Ayant touché à tous les genres (poésie, romans, théâtre, musique et même peinture) c'est néanmoins sa poésie qui fit l'admiration de André Gide, Maurice Maeterlinck, Pierre Jean Jouve, Henri Bergson, Thomas Mann, Bernard Shaw et de beaucoup d'autres.
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Génie dans l'art, Sá-Carneiro n'a eu, en cette vie, ni joie ni bonheur. Seul l'art, qu'il fit ou sentit, lui apporta des instants de trouble consolation. Ainsi sont ceux que les Dieux ont prédestinés à leur appartenir. Ils ne sont ni chéris par l'amour, ni visités par l'espérance, ni accueillis par la gloire. Soit ils meurent jeunes, soit ils se survivent à eux-mêmes, hôtes de l'incompréhension ou de l'indifférence. Celui-ci est mort jeune, parce que les Dieux l'ont beaucoup aimé.
Mais pour Sá-Carneiro, génie non seulement de l'art, mais de l'innovation en art, il a dû subir, outre l'indifférence qui entoure les génies, la dérision qui poursuit les novateurs, prophètes [...]. Le cirque, plus qu'à Rome qui mourait, est aujourd'hui la vie de tout le monde ; mais ses murs se sont écartés jusqu'aux confins de la terre. La gloire est pour les gladiateurs et les mimes. La décision suprême appartient à n'importe quel soldat barbare que la garde a fait empereur. Il ne naît rien de grand qui ne naisse maudit, rien de noble ne grandit qui ne s'étiole en grandissant. S'il en est ainsi, qu'il en soit ainsi ! Les Dieux l'ont voulu ainsi.
Fernando Pessoa
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Né en 1908 dans le Wisconsin, décédé à Grasse en 1989, Frederic Prokosch vécut longtemps en France, au terme de voyages nombreux, de longs séjours dans des ailleurs très divers. Il réunit ses poèmes à Londres en 1944 sous le titre Lyrics. Il n'en écrira pas d'autres. Marguerite Yourcenar souhaita les traduire. Pour leur singularité, leur imprégnation ironique ou sereine des beautés d'un monde sensuel en proie aux « excentricités de l'esprit » et aux impulsions irrépressibles des passions - d'un monde soumis à la « vigilance de la haine » ? Mais la guerre estompa, surtout aux États-Unis, la notoriété du romancier des Asiatiques et de Sept Fugitifs. Tel bien d'autres qui renoncèrent tôt à la poésie, Prokosch diffusa dans ses romans toujours un peu mystérieux ce que ses poèmes avaient murmuré « au fond du vieux corridor de nos désespoirs ».
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Le titre de cette anthologie de Thomas Bernhard pourrait être le sceau apposé sur l'oeuvre entier du célèbre romancier et dramaturge (1931-1989). Pourtant, si l'écrivain se consacra tout d'abord dix ans à l'écriture poétique, cette part de l'oeuvre n'est guère connue en France que des spécialistes. Qu'il ait fallu attendre si longtemps avant d'entendre cette voix âpre aux modulations déconcertantes est inexplicable tant elle est proche, et son insistance prégnante : voix de la perte, de l'absence, du tragique innommable, de la présence du silence, elle émane de la terre, du quotidien affouillé, de la pauvreté du monde, des « filles à l'odeur de pommes » et de la boue des sentiers obscurs. Inscrite dans un continuum de l'âme germanique et de sa déraison, de Kleist à Trakl et Ilse Aichinger, elle nous parle de l'enfance, de la solitude, de l'appel du néant et des ombres.
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David Herbert Lawrence (1885-1930). Touffue, nombreuse, souvent éclatante, son oeuvre lyrique demeure voilée par lesgrands romans. Mais on y retrouve les thèmes de L'Amant deLady Chatterley ou ceux du Serpent à plumes. Les poésiesde Lawrence chantent le panthéisme d'une vie d'erranceet d'incertitudes, une soif du sacré capable d'accueillirles figures de l'Évangile et les dieux précolombiens, unetentative de sacralisation de la sexualité dont on n'a pasoublié combien elle fit scandale en son temps.
Choix de poèmes traduits de l'anglais par Lorand Gaspar et Sarah Clair. Postface de Claude Michel Cluny.
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Les arbres, les pierres, le vent sont les personnages vivants de ces poèmes comme dans les natures mortes des peintres de jadis, les branches, le pain et les miroirs. Une prière profane.
Dans Chronique des branches, la concision atteste l'originalité d'une quête de l'insaisissable.