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La Difference
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De l'extase aux abîmes du péché, Baudelaire explore les dédales de la conscience. Il nous fait partager le drame qui se joue en lui et qui n'est autre que celui de la tragédie humaine.
Recueil condamné par la censure, cette oeuvre est l'archétype d'une nouvelle esthétique où beauté et sublime se côtoient.
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Paru en 1922 dans la revue Contemporânea, "Le Banquier anarchiste", seule oeuvre de fiction publiée de son vivant, a connu un destin étrange. Mentionnée avec condescendance par les « spécialistes » ès Pessoa quand ils daignaient la citer, ce n'est que tout récemment qu'on a commencé à la lire.
Avec ses « faiblesses de construction » et son évident « amateurisme », ce dialogue paradoxal, à la fois logique et absurde, conformiste et subversif, d'une naïveté assez lucide ou, si l'on préfère, d'une lucidité assez naïve, n'a rien perdu de son pouvoir de provocation.
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La grande originalité de cette édition, bilingue et en vers, est d'avoir été réalisée par un musicien,
Didier Marc Garin, qui s'est attelé durant sept ans à la traduction de La Divine comédie dans le but d'écrire un opéra - dont il a commencé la composition en 2005. Sa traduction s'attache à la restitution des rythmes et des sonorités de l'italien médiéval dans un français qui mêle décasyllabes, alexandrins et vers libres pour une lecture fluide et limpide.
« Un très grand texte de la littérature médiévale servi par une grande traduction. »
Moyen-Âge.
« Une version ouverte, accessible - moins ambitieuse, mais aussi moins hautaine que certaines de
ses concurrentes. »
Jean-Maurice de Montremy, Livres Hebdo.
« La version nouvelle de Didier Marc Garin propose de bonnes clés pour y aller voir, une fois de
plus [...]. La langue est accessible, les notes justes et suffisantes, et le texte exact en regard : une
aubaine pour les italianisants. »
Claude Michel Cluny, Lire.
Dante Alighieri est né en 1265 à Florence dans une famille noble guelfe - partisans du pape opposés à ceux de l'empereur, les gibelins. Marié à douze ans avec une femme de son rang, Gemma, dont il aura quatre enfants, nommé Prieur de Florence - les plus hauts magistrats de l'exécutif -, Dante, bien que guelfe, est opposé à ce que le pape exerce un pouvoir plénipotentiaire sur la ville et plaide pour un souverain régnant sur toute l'Italie avec la bénédiction du pape. Condamné à l'exil en 1302, il voyage en Italie et à Paris et commence en 1306 la rédaction de La Divine comédie à laquelle il travaillera toute sa vie. Invité à Ravenne en 1319, il y meurt en 1321 sans avoir revu Florence.
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" La poésie baigne l'oeuvre de Mohammed Dib, dont la langue et les thèmes ne cessent de tendre à une sorte de plénitude.
Des Terrasses d'Orsol on voit très bien se déployer, avec les ressources d'un lyrisme très sûr, cet horizon captivant à force d'incertitude, troublant par sa beauté et qui est le sien depuis toujours. On peut songer au Rivage des Syrtes. Mais le roman de Dib recèle plus de folie, et plus d'inquiétude aussi que la grande fable de Gracq. On y est pris par un charme, par le pouvoir d'évocations radieuses, par le tragique éclatant d'une disparition: identité, mémoire.
Il serait temps, enfin, de consacrer la permanence d'un talent. " Claude Michel Cluny, Le Quotidien de Paris.
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« J'ai écrit ce livre d'abord pour moi-même, pour tenter de me délivrer enfin de ce viol qui a joué un rôle si déterminant dans ma vie. Je suis une rescapée de la mort, j'avais besoin de laisser la petite fille en moi parler enfin... J'ai longtemps pensé que j'étais une exception, ce qui m'isolait encore plus ; aujourd'hui j'ai pu parler à d'autres victimes d'un viol : les effets calamiteux sont tous les mêmes : désespoir, honte, humiliation, angoisse, suicide, maladie, folie, etc. Le scandale a enfin éclaté ; tous les jours des révélations jaillissent sur ce secret si jalousement gardé pendant des siècles : le viol d'une multitude d'enfants, filles ou garçons, par un père, un grand-père, un voisin, un professeur, un prêtre, etc. Après le Secret j'ai l'intention d'écrire un autre livre adressé aux enfants, afin de leur apprendre à se protéger : parce que l'éducation qu'on leur donne les laisse sans défense contre l'adulte... » Niki de Saint Phalle.
Reparaît à l'identique Mon Secret, ce court récit écrit d'une main d'enfant que l'artiste emblématique des « Nouveaux Réalistes » con?a à La Différence en 1994. Niki de Saint Phalle y raconte le viol commis sur elle par son père, banquier digne et honorable, quand elle avait onze ans. Elle le raconte avec des mots simples, parce que le crime doit être dit, parce que le silence cautionne, parce que l'horreur est d'autant plus répandue quand elle est d'une manière ou d'une autre tolérée.
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Nuits difficiles est la première oeuvre de Melpo Axioti traduite en français. Ce roman, publié en Grèce en 1938, fit scandale et propulsa son auteur en pleine lumière, aux côtés d'écrivains comme Séféris et Yannis Ritsos qui deviendra l'ami de toute sa vie. Il est aujourd'hui considéré en Grèce comme un classique, enseigné dans les écoles où les manuels donnent à lire de larges extraits. Le scandale vint que Nuits difficiles était écrit par une femme, issue d'un milieu fortuné, militant au sein d'un mouvement féministe, inscrite depuis 1936 au parti communiste, et qu'elle faisait voler en éclats la technique romanesque traditionnelle ainsi que la langue, objet d'une lutte passionnée entre les partisans d'un grec archaïsant et ceux d'un parler populaire, dialectal. Utilisant tous les registres de ce fonds linguistique dans les différentes parties de Nuits difficiles, elle subit la colère des deux camps qui culmine lorsque son livre obtient, en 1939, un prix littéraire.
Composé en quatre parties, chacune se déroulant dans un lieu et un milieu différents, avec de nouveaux personnages, Nuits difficiles est un roman d'apprentissage, écrit à la première personne, nourri de souvenirs autobiographiques. La première partie nous raconte la petite enfance de l'héroïne, à Athènes, dans un milieu argenté. Livrée aux bonnes, la petite fille vit dans la solitude avec des parents qui ne lui parlent pas. La pension où le père et la mère qui ne s'entendent pas finissent par la mettre, est le cadre de la deuxième partie. Le « nous » se substitue au « je ». Première expérience de vie sociale. Première amitié avec Ismène dont l'histoire la révolte et le courage lui ouvre de nouvelles perspectives. La troisième partie couvre la période où, revenue dans sa famille à l'âge de dix-sept ans, elle redécouvre son île et le monde exigu, violent, injuste, conservateur sous le calme apparent. Dans la quatrième, ce sont essentiellement des destins de femmes déclassées, prises au piège d'un destin non choisi que l'héroïne décrit, tandis qu'elle fait l'expérience de l'amour avec Nikos qui lui permet de se tourner vers l'avenir et de se dégager de son passé.
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Son excellence : le Comte d'Abranhos
José maria eça de Queirós
- La Difference
- Litterature Etrangere
- 2 Octobre 1996
- 9782729111502
Son Excellence (Le comte d'Abranhos) fut publié après la mort de Eça de Queiroz qui ne l'a donc pas revu ni corrigé.
Ecrit entre 1871 et 1880, il fait partie, avec Le Crime du Tadre Amaro, Le Cousin Bazilio, La Capitale, Alves et Cie et Les Maia, d'une suite visant à décrire la société portugaise telle qdelle existait depuis 1830. C'est sans doute une des satires les plus violentes jamais écrites sur les moeurs politiques, d'où, peut-être, sa non publication du vivant de l'auteur... Conçu comme un hommage rendu à Son Excellence le comte d'Abranhos par son secrétaire particulier, c'est en réalité l'étalage des bassesses, forfaits et infamies commis par ladite Excellence pour accaparer le pouvoir et le garder.
D'une irrésistible drôlerie, d'une méchanceté à peine exagérée, ce livre sulfureux n'a rien perdu de son actualité.
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En 1943, François-René Daillie rencontre Maurice Betz, l'un des grands traducteurs de Rilke, et entreprend lui-même ses premières traductions du poète. C'est en 1948 qu'il s'engage dans la traduction des Elégies...
Voici donc le résultat de cinquante années de travail et de perfectionnements. Les dix Élégies n'ont jamais, à notre avis, atteint cette force poétique en version française. C'est à une lecture réellement nouvelle de ce chef-d'oeuvre que nous convie ce livre.
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Publié du vivant de Fernando Pessoa, sous le nom de Álvaro de Campos - l'un de ses hétéronymes, ingénieur et poète futuriste - Ode maritime est l'un des plus célèbres et plus beaux poèmes de l'auteur. La Différence a déjà publié ce texte dans le tome III des " oeuvres complètes " (épuisé). Pour la présente édition, bilingue, la traduction a été revue et corrigée par Claude Régy et Parcídio Gonçalves, à l'occasion de sa création sur scène par Claude Régy en juin 2009.
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Le cousin Bazilio
José maria eça de Queirós
- La Difference
- Litterature Etrangere
- 20 Novembre 2001
- 9782729113681
Un des chefs-d'oeuvre du maître du réalisme portugais ! Bazilio Brito, dandy cynique et libertin, de retour du Brésil où il s'est enrichi, entraîne dans l'adultère sa cousine Luiza, bourgeoise de Lisbonne qu'il avait autrefois courtisée.
Le secret de leur liaison est surpris par la servante, Juliana, qui les soumet à un odieux chantage. Abandonnée par son amant, torturée par sa servante, découverte par son mari qui intercepte un billet envoyé de Paris par Bazilio, Luiza, désespérée, meurt. Ce roman, d'une cruauté et d'une drôlerie irrésistibles, dépeint la société de Lisbonne, à la fin du XIXe. Tous les personnages sont passés par le crible de l'ironie et de la dérision.
Dans la capitale, accablée de chaleur, aux allures de ville provinciale, on s'épie d'une fenêtre à l'autre, on cancane, on trompe son ennui en organisant des thés et des soupers. Comme l'a écrit Claude Michel Cluny, " le génie d'Eça de Queiroz, c'est que sa cruauté fait rire. Le monde qu'il peint, douillet pour les uns, de privations, de gêne, et du commerce des punaises, pour les autres, est terrible de par son irrécusable banalité ".
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« [.] Votre roman, madame, c'est un cadeau que vous faites à ma patrie, et je suis heureux d'être le premier à pouvoir vous en dire merci. Rarement, une lecture romanesque m'a tant ému. Ce livre est plein d'échos, de chants et de rumeurs : encore une fois, comment n'être pas fier que vous ayez trouvé que seule notre langue pouvait les faire entendre ? Vous prendrez donc place dans la littérature française, et puisse votre exemple être compris ! » ARAGON.
Tels sont les termes de la lettre d'Aragon à Melpo Axioti, le 3 octobre 1948, à la réception de République-Bastille, le roman qu'elle écrivit quand elle était à Paris, avant d'être expulsée vers l'Allemagne de l'Est. Elle ne l'a publié ni en français, ni en grec, et n'en a plus jamais reparlé par la suite. Le livre est bouleversant, le verbe saisissant. Il raconte, au lendemain de la guerre, l'expérience parisienne d'une jeune femme grecque, Lisa. Il y a tout d'abord ce regard étonné que l'étrangère porte sur l'espace, l'architecture ou les habitudes des Français tout en s'appropriant les coutumes du pays. On nous dit ensuite l'histoire récente de la Grèce, celle des destructions causées par la guerre, des exécutions, de la famine athénienne de l'hiver 1940 qui tua 300 000 habitants. Au fil des pages, Lisa révèle son passé de résistante, d'amante aussi, depuis l'âge de douze ans, de son jeune instituteur jusqu'à la rencontre de Georges, le Parisien.
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La Halle est une fable contemporaine, réaliste et endiablée, qui raconte la cohabitation laborieuse d'hommes et de femmes dans une halle grande comme le monde, où ils viennent travailler, boire, manger et tenter de rêver. Le rêve, pour certains, c'était encore la galerie d'art au premier étage de la Halle. Mais elle fermera ce soir, bientôt remplacée par un supermarché végétalien. Dans le microcosme de la Halle, l'annonce de ce changement de voisinage fait l'effet d'une secousse : bref on en parle, on juge, on prend parti. Depuis son étal et dans l'attente d'une surprise qui tarde à venir, le vendeur de saucissons, ami du galeriste sacrifié, fait la chronique de cette journée où tout s'accélère, révélant quelles illusions, peurs et rancunes agitent la faune de la Halle, si désespérément humaine. Or au procès du sacrifice on ne trouve ni coupables, ni accusés, car c'est la Halle seule, ce Moloch, qui décide du sort des enfants qu'on lui jette. Qui aura le courage d'abattre la bête ?
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Juvénal (60-140) se plut à opposer la dépravation de son temps aux moeurs plus chastes et droites des Romains de la République. Après s'être voué d'abord à la rhétorique, cet ami de Martial commença en effet à composer des satires vers l'âge de quarante ans, lorsque la chute de Domitien, puis le règne de Trajan et surtout d'Hadrien lui permirent d'exprimer le fond de son coeur en dénonçant surtout les abus dont il était témoin dans un art partagé entre le réalisme et l'outrance, l'emphase déclamatoire et la concision du proverbe. Juvénal fut poète politique, doublé d' un véritable philosophe et d'un moraliste d'inspiration stoïcienne.
Son oeuvre est un peu plus importante que celle de Perse : seize satires, dont les premières attaquent des travers précis et dont les dernières développent des thèmes moraux plus généraux. Ainsi la troisième satire évoque les embarras de la Ville, la sixième les femmes, la huitième les nobles ou la dixième les voeux...
Cette nouvelle traduction permet d'apprécier la souplesse de la composition des Satires en même temps que leur véhémence, tout en parachevant le travail entamé par Olivier Sers avec La Fureur de voir (Belles Lettres, 1999) et sa nouvelle traduction, très remarquée, dans la même collection, du Satiricon de Pétrone (2001).
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Paru en 1985, Un fils de boucher à petites lunettes est le premier livre publié par Tom Lanoye.
Il inaugure aussi la trilogie autobiographique que l'écrivain nommera a posteriori « La Trilogie du pays de Waes », dont les deux autres parties sont La Langue de ma mère et Les Boîtes en carton (La Différence, 2011 et 2013). On y trouve déjà le ton savoureux des oeuvres de maturité de Tom Lanoye, un mélange ingénieux de réel et de fantastique et une sentimentalité qui ne verse jamais dans le sentimentalisme grâce à l'ironie et à un sens aigu du grotesque.
Les débuts d'un grand écrivain.
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Abdellatif Laâbi est un écrivain imprévisible.
On dirait que sa devise est de ne pas être là où le lecteur l'attend. Le présent ouvrage en est la parfaite illustration. S'agit-il d'un livre de mémoires, d'un journal intime, d'une relation de voyages, d'un récit avec un dosage ingénieux d'autobiographie et de fiction de soi ? A moins qu'il ne s'apparente au genre des confessions, dans le sillage de saint Augustin et de Rousseau ? Voilà autant de vraies-fausses pistes où Laâbi, le sourire en coin, engage le lecteur.
Son souci ? Faire en sorte que ce dernier mette ses pas dans les siens, devienne témoin et partie prenante de la nouvelle aventure littéraire et humaine qu'il lui propose. Imprévu, de l'aveu de l'auteur, ce livre interroge avec un humour parfois ravageur nos modes de perception, de lecture, et nos questionnements. Traversée fulgurante des saisons de la vie, quête spirituelle, témoignage à vif, il nous replonge (chose cette fois prévisible venant de Laâbi) dans les convulsions de notre époque et ses combats salutaires.