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lundi 14 juillet              vendredi 15 août

Avec pas loin de 150 ouvrages (romans et recueils de nouvelles traduits) publiés entre août et octobre prochain, la Littérature étrangère représente une bonne part de cette rentrée 2025. Entre visions venues d'outre-Atlantique, de Grande-Bretagne ou du sud de l'Europe, guerres actuelles et passées, histoires familiales et racisme, luttes des minorités et culture queer, ses sujets sont tout aussi variés et représentatifs de notre époque. Voici notre sélection des sorties d'août.

Le choix est large en cette rentrée 2025, qui enregistre une hausse des primo-romanciers, les femmes restant majoritaires. Voici les premiers romans publiés en août. Maladie, disparition, deuil, santé mentale, la famille et ses secrets, filiation, quête de soi, voyage initiatique, sexualité, question des genres, et toujours, l'Amour : autant de thèmes qui irriguent ces premiers romans.

La semaine du 15 août ouvre le bal d'une Rentrée littéraire de nouveau traversée par la mémoire. Outre les incontournables A. Nothomb, L. Gaudé, M. Bussi ou E. Carrère, vous trouverez d'autres voix singulières dans notre sélection. Dès le 13 août, le 12e roman de Sorj Chalandon, Le Livre de Kells (Grasset), est un récit fidèle de découverte de l'engagement politique. L'autobiographie caractérise aussi Où les étoiles tombent (Stock), histoire d'un amour fou où Cédric Sapin-Defour raconte l'accident de parapente qu'il vécut avec sa compagne. Le 14 août, paraît le roman magistral de David Diop, Où s'adosse le ciel (Julliard), ce voyage de la fin du XIXe siècle en forme d'hommage à la tradition orale, de l'Égypte ancienne au Sénégal.
La semaine suivante est la plus riche de cette rentrée 2025, avec des sorties phares dès le 20 août. Dans Finistère (Albin Michel), Anne Berest explore la branche paternelle de son arbre généalogique en Bretagne, mêlant histoire personnelle et histoire de la région. Avec Nous n'avons rien à envier au reste du monde (L'Observatoire), Nicolas Gaudemet offre un « Roméo et Juliette nord-coréen » ; avec Tovaangar (Rivages), Céline Minard, un roman poétique original sur le monde d'après ; dans Tressaillir, « suivant la trajectoire d'une femme ayant refusé de se résigner, Maria Pourchet livre le récit d'un arrachement et d'un possible retour à la joie » (Lire Magazine). Le 21 août marque le retour d'Antoine Wauters, mais pas seulement : La Nuit au cœur de Nathacha Appanah (Gallimard) relate trois destinées de victimes de violence conjugale ; Aimer de Sarah Chiche (Julliard) raconte une histoire d'amour sur fond d'histoire contemporaine ; « Après ses Petits farceurs, Louis-Henri de La Rochefoucauld signe un roman en forme de galerie de portraits parisiens, à la fois satirique et mélancolique, qui ausculte L'Amour moderne (Robert Laffont) sous toutes ses coutures » (Lire Magazine). Quant à Gaëlle Nohant, elle offre, dans L'Homme sous l'orage (L'Iconoclaste), un brillant huis clos sur fond de fin de Première Guerre mondiale. Le 22 août, paraissent un autre témoignage de violence conjugale, Ils appellent ça l'amour (Seuil) de Chloé Delaume, ainsi que le roman très attendu de l'historien Gilles Marchand, Les Promesses orphelines (Aux Forges de Vulcain). La dernière semaine d'août accueille, entre autres, La Maison vide de Laurent Mauvignier (Éditions de Minuit) et Celle-qui-sait-les-herbes de Marc Graciano, conte initiatique d'éveil au monde (Le Tripode).

Ce nouveau courant littéraire ose rêver d'un futur vert, fait d'entraide, communion avec la nature et débrouillardise. Si ses racines sont anciennes (Écotopia d'Ernest Callenbach et Les Dépossédés d'Ursula K. Le Guin), l'expression "solarpunk" vient d'une anthologie de Gerson Lodi-Ribeiro publiée en 2013 au Brésil et encore inédite en France, qui a offert les codes à une jeune génération d'écrivains. Voici une sélection de 15 livres sur un demain toujours possible.

 

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